LES EXILÉS

Mise en scène et scénographie Kévin V. Smith

Texte James Joyce

Avec David Bettino, Daiva Bhandari, Rafael Franco, Evan Hill, Laura Jones, Melissa Lorraine, Théo Tougne

Costumes et lumière Bridget Earnshaw

Coiffures et maquillage Juan Contreras-Kirby

Assistant à la mise en scène E Barnick

Chorégraphie Juan Contreras, Viviana Mendez, Kévin V. Smith

Production Theatre Y

« HAUTEMENT RECOMMANDÉ. Saisissant, hantant. La seule pièce de James Joyce bénéficie d’un traitement hyper-stylisé dans cette production inventive et intense. Le metteur en scène Kévin V. Smith met en lumière la politique sexuelle oppressive de la pièce : les personnages féminins sont maquillés et habillés comme des drag queens, leurs émotions refoulées éclatant en spasmes, crises de colère et — à la fin de chaque acte — numéros de playback explosifs. » Chicago Reader

« Dans la mise en scène stylisée et imaginative de Kévin V. Smith, les questions liées à l’ “exil” des femmes, en particulier dans des rapports domestiques inégaux, prennent une grande ampleur. Des images saisissantes élèvent cette pièce au-delà de son statut habituel de curiosité littéraire mineure. » Chicago Tribune

« RECOMMANDÉ. Beau, puissant. Un monde bizarre, où les personnages refusent de se regarder, fixant directement le public, ou commencent à trembler et convulser, à renverser tables et chaises, et à se comporter de manière généralement extravagante et étrange. C’est un peu comme Priscilla, folle du désert sous un trip très intense d’ibogaïne. Et ça fonctionne à merveille. Non, ce théâtre n’est pas pour tout le monde ; les esclaves du réalisme ne devraient pas venir — ils ne comprendraient pas. Mais ce théâtre vous invite à élargir vos goûts et vos connaissances théâtrales, et le fait avec bienveillance, sans compromis, avec enthousiasme et maîtrise. » Chicago Critic

« Visuellement captivant. Une reprise audacieuse de cette aventure théâtrale rarement vue de Joyce. » Chicago Theater Beat

« Innovant. Le drag est le grand succès de cette production. Il aurait fait paraître RuPaul’s Drag Race comme un concours d’amateurs (enfin, la saison trois, en tout cas). Plus les choix audacieux de Smith sont assumés, mieux ils fonctionnent sur scène. » Chicago Stage Review