LA NUIT JUSTE AVANT LES FORÊTS

« Une œuvre surprenante d’une précision extraordinaire. La diction brève et discrète de Smith évoque un paysage peint dans des nuances tranchantes de noir et de gris meurtris. Avec une intensité silencieuse, il situe le travail de Koltès quelque part entre L’Attrape-cœurs et Taxi Driver. C’est, tout simplement, une performance fantastique. On perçoit le battement du cœur du narrateur sous chaque réplique. » Centerstage

« Kévin V. Smith interprète La Nuit juste avant les forêts comme un hybride entre un animal sauvage et un patient psychiatrique. Il utilise l’ensemble de la scène dans des mouvements parfois aussi poétiques que ceux du ballet classique. Smith devient une représentation humaine d’un nerf : son corps long et mince, ses cheveux courts, ses mouvements soigneusement chorégraphiés au rythme du dialogue. » Chicago Theater Beat

« Ce solo d’une soirée entière sur l’aliénation urbaine est difficile à jouer et à regarder. Mais Kévin V. Smith y est magnétique — incarnant l’anxiété et le dégoût de soi, évoquant un Holden Caulfield profondément troublé criant contre tous ces faux-semblants. La détresse de Smith est palpable et sa physicalité saisissante. » Chicago Reader